* Saint Perdon : Sud Ouest en parle ...
En quelques minutes, hier, Saint-Perdon a perdu son symbole, sa fierté : ses arènes en bois édifiées par les habitants de la commune en 1953, baptisées André-Ducourneau.
Peu avant 15 heures, des riverains donnent l'alerte. « J'ai vu des fumées s'échapper du fond de l'édifice », témoigne Christiane, la première à avoir téléphoné aux pompiers qui ne tardent pas à crouler sous les appels. « Tout à coup, le champignon est devenu énorme », poursuit la voisine de l'édifice. Il est visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
À leur arrivée, une dizaine de minutes plus tard, les soldats du feu découvrent un bâtiment « totalement embrasé dont la structure est déjà effondrée », rapporte le capitaine Journé, commandant des opérations de secours. Situées en pleine agglomération, les arènes en flammes menacent les maisons alentours. Priorité est donnée à leur protection. D'importants moyens s'attellent à cette tâche : une vingtaine d'hommes des casernes de Saint-Sever, Saint-Justin et Mont-de-Marsan, équipés de camions citernes à grande capacité dont les canons envoient jusqu'à 500 litres d'eau par minute. Leurs efforts sont payés de succès. à 15 h 45 le feu est maîtrisé et ne s'est propagé à aucune habitation.
Mais la désolation s'affiche : les arènes de Saint-Perdon ne sont plus qu'un tas de cendres fumant. Seuls vestiges encore debout, les murs de soutènement en béton.
« Un cauchemar »
« C'est terrible ce qui nous arrive », lâche, des larmes dans les yeux, Jean-Louis Maroix, le premier adjoint au maire Pol Rio, qui ne se trouvait pas sur la commune au moment du sinistre. « C'est un pan de notre histoire qui s'effondre », ajoute l'élu, aussi éprouvé que le reste de l'assistance.
Dans la petite foule, les visages sont marqués. Certains pleurent, d'autres croient à un mauvais rêve. « On a déjà pas mal morflé avec la tempête. Et maintenant le feu nous emporte nos arènes. 2009 est un cauchemar ! », lance un habitant. Le 24 janvier dernier, la forêt communale a en effet été ravagée par le passage de Klaus, grevant le budget du village de ressources non négligeables.
« Pourrons-nous reconstruire des arènes ? Je ne sais pas », se lamente Jean-Louis Maroix. Dès hier, le préfet des Landes a assuré du soutien financier de l'État le maire de Saint-Perdon. Un Conseil municipal extraordinaire était organisé dans la soirée.
Un expert en incendie
Aujourd'hui, un expert en incendie mandaté par le parquet de Mont-de-Marsan doit se rendre sur place afin de déterminer les causes du sinistre.
Présents sur les lieux dès l'alerte, les gendarmes de la communauté de brigade de Saint-Sever et de la cellule d'investigation criminelle de Mont-de-Marsan ont recueilli les premiers témoignages. La plupart concorde et déclare que le feu serait parti du fond des arènes. Ce que semble corroborer la trajectoire suivie par l'incendie, poussé par des vents d'ouest. « Or, à cet endroit-là, il n'y a aucune installation électrique », souligne le premier adjoint au maire, qui s'interroge.
Hier après-midi, les enquêteurs n'ont pu procéder à des analyses approfondies du terrain tant les ruines étaient encore brûlantes. Leur travail d'investigation débutera réellement ce matin. Aucune hypothèse n'est exclue.
3 commentaires:
C'est terrible....
Laurent de Photaurines
avec le prix que va payer le comité des fetes de st sever il n'avait qu'à payer tilhet encore ugo en finale on le voit tous i
Tout Simplement Sans Commentaires Sur Ce Qui C'est Passer, C'est Des Souvenirs En Pagaye Qui Ce Sont Envolé Avec La Fumé. Le Mien Restera Gravé A Tout Jamais, Sorti A Hombros A St Perdon C'étais le Plus Beau Moment De Ma Vie. C'étais Des Arrénes Extraordinaires. Alexia
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