vendredi 20 février 2009

* Les suites de la tempête ...

Dans l'édition de Sud Ouest d'aujourd'hui, Janette Lamarque revient sur les suites de la tempête du 24 janvier chez un de nos ganadères ... L'article est retranscrit ici pour ceux qui n'auraient pas le journal papier ... "Quelques heures avant l'arrivée de la société d'équarrissage, devant ce site aux abords ravagés par la tempête, Francis Lacoste, le ganadero du Grand Soussotte, ne s'avoue pas vaincu par les éléments : « Cette forêt municipale, c'était un cinq étoiles pour mes bêtes : plus d'une centaine d'hectares pour plus de cent coursières ; un lieu sain à deux pas du fournisseur laluquois de farines et à un kilomètre du vacher qui s'en occupe au quotidien ». Justement, Roger le vacher arrive sur son tracteur. Les yeux embués de larmes, la voix cassée, il regarde les cadavres des coursières : « Ça fait mal de voir ça. Mais, la veille de la tempête, elles étaient toutes très énervées. D'ailleurs, ce jour-là, j'en ai pris une dans le dos, ce qui n'est jamais arrivé jusqu'ici tellement elles me connaissent. Les bêtes, ça sent le mauvais temps avant nous ». « L'outil de travail est là » La sécurité civile passe et dit : « Elles seront enlevées tout à l'heure ». Alors le ganadero relève les numéros des bêtes mortes dont « une vache de corde de 7 ans, des plus jeunes (3-4 ans) et des petits veaux nés en septembre-octobre 2008 ». Ces cadavres ont été répertoriés dans le fatras de la forêt hachée par les sous-officiers de l'école de Saint-Maixent. D'après Francis Lacoste, il en resterait d'autres sous des cimes de pins. Toutes les autres vaches de course ont été rassemblées vers le fond du site un peu moins touché par le vent. « À nouveau bien clôturées, elles commencent à retrouver un peu de calme ». Quant à l'avenir, le ganadero attend de connaître la décision de la mairie. S'il y a coupe rase, il partira forcément. « Mais, si on me laisse les pins qui subsistent, je répare et je continue sans problème. D'ailleurs, les meilleures coursières sont là à quelques mètres et je devrais pouvoir honorer tous les contrats festifs habituels : le site est massacré mais l'outil de travail est bien là ». Sur ces paroles rassurantes, le ganadero et le vacher s'en vont le long de cette piste forestière de 3 km que Roger a dégagée à coups de tronçonneuse."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça n'est jamais facile de voir partir des bêtes surtout dans ces circonstances.

Courage à la famille Lacoste ainsi qu'aux autres ganadères touchés par la tempête...

Vincent